Dieu, le monde et tout ça

Dieu n’existe pas
Ou alors c’est encore pire
Puisqu’il laisse la terre pourrir
Et l’injustice régner ici-bas

Non Dieu n’existe pas
Ou alors il est sadique
Il rit des sécheresses en Afrique
Et des hommes qui meurent ici-bas

2009

Il pleut, des millions de poignard tombent sur le sol et les passants. Gouttes d’eau, lames glacées s’acharnent à transpercer peu à peu les vêtements, d’autre vont se briser sur le sol et dégouline lentement. La morsure glacée fait courir la foule dans tous les sens jusqu’à ce que les lames infiltrés dans toutes les épaisseurs de vêtements les alourdissent et résigné ils acceptent la morsure glacée des poignards recouvrent tout leur corps.

Mais au milieu de la foule, certain avait prévu l’attaque et sorte leurs boucliers, les lames glacée se brisent sur les parapluies et s’en vont, gisent au sol.

Tu veux m’embrasser
Oh le monde beau
Je regarde s’envoler
Une nué d’oiseau
Ta main dans la mienne
Sur le bord de la Seine
Tout le monde sourit
Le monde est joli

Tu veux m’aimer
Oh c’est merveilleux
Je regarde émerveillé
Le monde heureux
Le soleil brille même la nuit
Plus d’ennuis plus de soucis
Je m’envole dans les airs
Du pays imaginaire…

Tu veux m’épouser
Oh, non jamais
pourquoi pas me tuer
Tu ne m’aura jamais
Je ne veux pas être à toi
Je ne veux pas qu’on me possède
Je ne veux pas d’une bague au doigt
La liberté m’obsède

Quelque part en 2009 avant mon bac de français

Illustration : Le loup et l'agneau

La liberté et Don Juan

La liberté dans son sens absolue c’est n’avoir aucune entrave. Pour n’avoir aucune entrave il ne faut aucun point d’attache, pour être absolument libre il ne faut jamais avoir aimé. Lorsque l’on aime, on n’est pas libre, on est sous le contrôle de cet amour, ou pire, de cette personne. Etre totalement libre c’est pouvoir partir.

Don Juan avait tout compris sur la liberté, après est-ce qu’être libre permet d’être heureux ?

Quelque part en 2009 avant mon bac de français

Photo : Dom Juan