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Ecrire c'est vivre en mieux !

balancé le : Mardi 5 octobre 2010 à 23:06

T’sais
T’sais quand d’un coup d’un seul y’a trois mille milliards de gens qui d’une seule main t’étrangle en hurlant.
T’sais quand d’un coup, d’un seul, tu te retrouve perdu que tu cours pour pas être pendu.
T’sais quand d’un coup d’un seul tu réalise que tu connais pas ces rues, pas ce quartier ni cette ville et que tu te retrouve dans une impasse.
T’sais quand d’un seul coup d’un seul tu te mets à te demander comment t’as atterris dans cet endroit qu’t’as jamais vu, et que tu te demande qu’est-ce que t’as bien pu faire pour qu’on veuille ta mort.
T’sais quand d’un seul coup d’un seul y’a les trois milles milliards de gens qui fonce sur toi et que tu vois aucune issues, que tu sais pas où t’es mais que tu sais que t’es foutu.
Et t’sais quand d’un seul coup d’un seul tu te réveille essoufflé comme si t’avais couru un marathon.
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Photo : Izis

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2 coups de crayons

balancé le : Dimanche 4 juillet 2010 à 23:20

Un jour de grand vent Marie-Madeleine, grogneuse de son état, se leva du pied gauche, elle oublia le droit dans le lit et pesta dès le réveil sur le monde injuste dans lequel elle vivait. Elle sortit de la cabane qui lui servait de maison en clopinant s’accrochant aux branches des arbres pour ne pas s’envoler. Alors qu’elle décrochait les draps du fil un linge elle fut emportée par un coup de vent et atterrie sur un nuage sur lequel vivait Migdiboum un lutin des cieux.
-          Hey mamzelle qu’as-tu donc fais de ton pied droit ? demanda le lutin
-          Il est resté dans mon lit, répondit la grogneuse
-          Rapporte le moi et je te dirais un secret.
-          Et que me diras tu donc ?
-          Je te dirais où pousse l’arbre à sourires.



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Image : Adolie Day

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3 coups de crayons

balancé le : Samedi 6 février 2010 à 12:13

- Est-ce que tu penses que...
-  Je t'arrête tout de suite moi je pense pas, je rêve...


http://ecritures.libres.cowblog.fr/images/Illustration/AdolieDay/maybird.jpg
Image Adolie Day

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2 coups de crayons

balancé le : Lundi 7 septembre 2009 à 21:36

Au début, il y a la feuille de classeur, le cahier de brouillon, la nouvelle page sur l'ordi, le dos d'une publicité, l'encadré prévu pour écrire le texte sur le blog, le tract plier en quatre...

Peu importe qu'il y ai des lignes des couleurs ou quoi que se soit.

Peu importe qu'il ai des images ou des taches

Au début c'est toujours blanc, blanc de ses mots.



Après il y a le stylo, le feutre, le crayon de couleur, la plume...

Peu importe la couleur, la texture, il y a cette chose au bout des doigts.



Et Après il y a les mots, hésitants ou rapides, soigneux ou brouilonneux, raturés ou soulignés.

Peu importe la forme, peu importe la langue, ce sont toujours des mots.



Ensuite il y a le texte, le sens ou le non sens, après tout peu importe.

De la liste de course à  la réflexion sur la critique de la raison pure, c'est toujours un texte.



Et au dessus ou en dessus ou même à côté, rataché au stylo, il y a la personne.

Femme, homme ou au milieux des deux, enfant, ado, adulte, vieux ou entre deux âges, peu importe qui où et quand.

Il ya toujours cette personne qui écrit.



Qu'il soit jeter, brûler ou conservé précieusement, le texte sera toujours un texte.

Peu importe le but, peu importe l'histoire.

Tant qu'il y aura des mots et des personnes pour les écrirent il y aura ces textes et une chance pour que parmi aux il y ai une histoire qu'un jour on lira.


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1 coup de crayon

balancé le : Lundi 7 septembre 2009 à 21:22

On peut être heureux de finir un livre, et heureux de commencer un bouquin

On peut être  heureux de se débarrasser de son taf, et heureux de démarrer un nouveau job.

On peut être heureux de commence à écrire, et heureux d'enfin lacher son stylo.

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